Les 7 voies du Bonheur Authentique

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Sur internet et dans nos librairies, des milliers de gourous prônent différents remèdes pour alléger la souffrance humaine. Comment savoir lesquels de ces remèdes sont efficaces ? En consultant LE plus grand maître de tous en la matière, pardi ! J’ai nommé : la méthode scientifique

Récemment, nous avons été témoin d’une augmentation spectaculaire des études scientifiques sérieuses sur le bonheur et sur l’acceptation. Ces études tentent de comprendre ce qui rend les gens heureux. Et, « heureusement » pour nous, la plupart de ces études pointent vers des manières de fonctionner (penser ou agir) spécifiques qui, quand elles sont pratiquées régulièrement, peuvent avoir un impact sur notre bien-être et notre bonheur.

Ces découvertes scientifiques font désormais partie de la panoplie des outils thérapeutiques modernes et tout psychothérapeute digne de ce nom les implémente dans ses interventions.

C’est quoi le Bonheur ?

Mais avant de vous livrer les secrets du Bonheur, il est important de comprendre le concept de « Bonheur ». C’est quoi le Bonheur finalement ?

Dans son livre « Plaidoyer pour le bonheur », Matthieu Ricard, moine bouddhiste, distingue plaisir immédiat et bonheur authentique. Cette vision rejoint celle adoptée et scientifiquement validée par les psychothérapies basées sur la pleine conscience, l’acceptation et l’engagement.

Le plaisir immédiat est celui que nous cherchons à l’extérieur de nous même. Il est directement causé par des stimuli agréables d’ordre sensoriel, esthétique ou intellectuel, souvent pour soulager une souffrance, un mal-être. Il est par nature de courte durée et peu constructif. Pire encore, l’abus de plaisir immédiat peut s’avérer carrément nocif pour la santé, bloquant nos aspirations et projets de vie, voire nous plongeant dans la maladie mentale.

Bref, les plaisirs sont certes bienvenus et agréables s’ils n’entravent pas notre Liberté intérieure, mais ils ne sont pas le Bonheur.

À l’inverse du plaisir, un véritable sentiment de plénitude naît de l’intérieur. S’il peut être influencé par les circonstances, il n’y est pas soumis. Loin d’être évanescent ou de devenir nocif à long terme, le Bonheur authentique perdure et croît à mesure qu’on l’éprouve.

Ce bonheur-là naît plutôt d’une manière d’être, d’un équilibre issu d’une connexion authentique avec ses valeurs par ses actes engagés.

Les 7 « Bonnes habitudes » des gens heureux

Quelles sont donc les 7 pratiques qui favorisent le bonheur ? (exprimées dans un français accessible au commun des mortels, mais des références bibliographiques sont mentionnées ci-dessous pour ceux le qui souhaitent)

1- Des relations authentiques. Les personnes qui entretiennent avec leur entourage au moins une relation d’amitié sincère semblent être les plus heureuses. Ce n’est pas tant la grandeur de votre cercle d’amis (ou de la liste de vos amis sur Facebook) qui compte.

Il suffit d’UNE personne avec qui nous partageons régulièrement des activités et/ou avec qui nous échangeons des sentiments. Une personne à qui nous apportons écoute et soutien aussi.

Pour résumer : ce qui nous rend heureux, n’est pas la quantité de nos relations, mais leurs qualités.

(Dienner & Seligman, 2002 ; Larsen, Mannell, & Zuzanek, 1986 ; Lu & Argyle, 1991 ; Jackson, Soderlind & Weiss, 2000 ; Ruesch et al. 2004 ; Smith et al 2012 ; Brown et al. 2003 ; Stillman et al 2009)

2- L’altruisme. Les personnes qui prennent soin du bien être d’autrui en posant des actes altruistes (des actes de bonté sans « agenda caché » personnel comme le bénévolat, l’entraide dans leur communauté, leur quartier, leur cercle d’amis) sont plus heureuses, moins déprimées et en meilleure santé physique. Cette tendance semble être particulièrement vraie pour les personnes plus âgées

(Broadhead et al., 1983 ; Morrow-Howell et al., 2003; Wheeler et al., 1998 ; Midlarsky, Kahana, 1993 ; Yuen et al., 2008).

3- L’exercice physique régulier. La pratique régulière de l’exercice physique est associée à une amélioration du bien-être mental et une diminution de la dépression.

La revue Cochrane (la revue scientifique médicale la plus influente dans le monde) a publié une méta-ananlyse (une sorte de « résumé » de 23 études de qualité) sur l’exercice physique et la dépression. Cette méta-analyse démontre que l’exercice physique a un impact clinique important dans la guérison et la prévention de la dépression.

Des conseils pratiques pour l’exercice physique :

  • Il est important de pratiquer au moins 30 minutes d’exercice physique modéré à intense chaque jour
  • Il est utile de varier le type d’exercice physique : choisissez plutôt des activités qui sollicitent vos compétences et que vous appréciez.
  • Pour ceux qui ne peuvent pas (ou ne veulent pas) s’engager dans un entraînement sportif intensif, choisissez des activités plus soft : la nage, le yoga, la marche …

(Fox, 1999 ; Smith, 2006 ; Ströhle, 2009 ; Stubbe, 2007 ; Mead, 2009)

De manière plus générale, un grand nombre de recherches scientifiques démontrent un lien étroit entre le corps et l’esprit. adopter un style de vie dit « positif » avec de l’exercice physique mais aussi de la nutrition, l’exposition à la lumière et le sommeil sont associés à une amélioration du bien-être et une diminution de l’apparition de l’anxiété et de la dépression.

4- Trouver son « flow ». Si nous sommes activement occupés par une activité qui fait sens, nous motive ou qui constitue un challenge pour nous (sans dépasser nos compétences), nous expérimentons un état de joie appelé le « flow ».

Le « flow » ou cette impression « joyeuse » d’être juste là, à notre place, bien enracinés, peut apparaître dans des activités professionnelles ou de loisir, et est associé à une augmentation des affects positifs et des performances ainsi qu’un plus grand engagement au service de nos valeurs de vie.

Il a aussi été démontré que les personnes qui se trouvent régulièrement en état de « flow » développent d’autres caractéristiques positives : augmentation de la concentration, de l’estime de soi et de la performance, sur le long terme.

(Csikszentmihalyi, 2014 ; Csikszentmihalyi & Csikszentmihalyi, 1988 ; Csikszentmihalyi and Hunter, 2003 ; Csikszentmihalyi and Wong, 2014 ; Sahoo, F. & Sahu, R., 2009 ; Ceja & Navarro, 2012)

5- L’engagement spirituel ou religieux, l’engagement tout court (!) dans ce qui fait sens pour la personne augmente le bonheur, peut-être à travers la possibilité, dans le cas de l’engagement spirituel ou religieux, de pratiquer une activité de méditation dont on connaît les bienfaits : réduction du stress et de l’anxiété, de la dépression, amélioration du bien-être physique …

A noter que la spiritualité peut prendre plusieurs formes et qu’il est démontré que des « exercices journaliers de spiritualité » comme écrire un journal intime ou méditer sont bénéfiques.

(Benson, Roehlkepartain & Rude, 2003 ; Koenig, 2012 ; Lim & Putnam, 2010)

6- Se centrer sur ses qualités et ses valeurs. Les recherches de Martin Seligman, un des pionniers de la psychologie positive, ainsi que les recherches sur la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT) démontrent que les personnes les plus heureuses sont celles qui ont conscience de leurs qualités uniques (comme la persistance, la pensée critique …) et de leurs valeurs (comme l’humanité, l’authenticité ou la justice, par exemple) et mettent ces qualités et valeurs au service d’un but plus vaste que la satisfaction de leurs besoins personnels, que ce soit dans les domaines professsionnels, relationnels ou les loisirs.

De plus, la recherche montre que certaines qualités et valeurs, telles que l’espoir, le dynamisme, la gratitude, l’amour et la curiosité, sont liées à une plus grande satisfaction de vie.

(Linley & al., 2010 ; Park & al., 2004 ; Hayes, Strosahl, & Wilson, 1999)

7- Une attitude positive. Les derniers ingrédients à ajouter à votre cocktail de Bonheur sont l’acceptation, l’optimisme, la gratitude et la pleine conscience.

L’acceptation est un processus psychologique actif qui consiste à être d’accord de faire l’expérience d’une pensée, d’une émotion, d’un événement désagréable. Plutôt que de lutter contre la souffrance humaine dont on sait qu’elle est inévitable à un moment ou à un autre, il s’agit de choisir de l’accueillir, avec douceur et bienveillance. Plus encore, il s’agit de s’accueillir, soi en train de souffrir, avec douceur et bienveillance. Lâcher la guerre stérile contre notre souffrance, c’est faire de la place à l’important, nos valeurs et nos actes engagés.

L’optimisme quant à lui est une tendance à aborder les problèmes avec un sentiment de confiance et de compétence élevé. Les optimistes perçoivent les évènements négatifs comme temporaires, comme ayant un impact limité dans leur vie et comme gérables.

La recherche montre que l’optimisme améliore la fonction immunitaire, prévient la chronification des maladies et améliore la gestion du stress face à des événements difficiles.

La gratitude, souvent associée à l’optimisme, est tout aussi bénéfique. Les personnes qui cultivent la gratitude sont plus heureuses, reçoivent plus de soutien social, sont moins stressées et déprimées.

La bonne nouvelle, c’est que ces quatre compétences s’apprennent ! Tout comme un muscle se développe avec l’exercice physique, l’acceptation, l’optimisme, la gratitude et la pleine conscience sont des « muscles mentaux » que vous pouvez développer. Voici quelques idées :

  • Avoir une pratique régulière de la pleine conscience et du Metta (l’Amour Bienveillant), pratique formelle ou informelle, d’ailleurs
  • Poser régulièrement des actes de bienveillance gratuits (random acts of kindness) ou pourquoi pas : en faire une cure d’un mois, une foisde temps en temps
  • Tenir un journal de gratitude ou écrire une lettre à quelqu’un envers qui vous éprouvez de la gratitude sans jamais lui en avoir parlé … et lui remettre en main propre.

(Emmons & Crumpler, 2000 ; Burpee & Langer, 2005 ; Irving et al., 2009 ; Caprara et al., 2006 ; Denny & Steiner, 2008 ; Burton & King, 2004 ; Grossman et al., 2004 ; Howell et al., 2008 ; Sin & Lyubomirsky, 2009 ; Brown & Ryan, 2003 ; Chittaro & Vianello, 2014 ; Fredrickson & Joiner, 2002 ; Hills & Argyle, 1998 ; Hollis-Walker & Colosimo, 2011 ; Schutte & Malouff, 2011) ; Wood et al., 2010 ; Barnes et al., 2007 ; Shapiro et al., 2005 ; Huppert & Johnson, 2010 ; Carmody & Baer, 2007 ; Deyo et al., 2009 ; Grossman, et al., 2007 ; Majumdar et al., 2002 ; Singh et al., 2004 ; Singh et al., 2009 ; Weinstein et al., 2009 ; Witek-Janusek, et al., 2008 ; Malinowski, 2008 ; Sin & Lyubomirsky, 2009)

Et pour conclure … (parce qu’il le faut bien, hein !)

Pour conclure, les possibilités sont infinies quand il s’agit de cultiver le Bonheur Authentique. Alors, sachant que le bonheur se construit jour après jour, je vous invite à vous engager sur ce chemin dès 2016. Laissez vous aller, faites-vous confiance, soyez créatifs et SOYEZ HEUREUX !

Je vous souhaite une années 2016 engagée, remplie de relations authentiques, d’actes altruistes, d’accepation, d’optimisme, de pleine conscience et de gratitude.

Je vous souhaite une année 2016 remplie de Bonheur authentique.

Cet article vous est proposé par Emmanuelle Hayward, Psychologue-psychothérapeute cognitivo-comportementaliste et instructeur de pleine conscience/mindfulness + Mindful eating au centre Thérapsy.

Références bibliographiques, pour voir plus loin :

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